JE L'AI EU DANSÉ

réalisé par Alexandre Fernandez et Catherine Pamart

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Ce film a été réalisé autour de la rencontre et du travail chorégraphique que Alexandre Fernandez a menés sur le thème des identités avec des octogénaires, voir nonagénaires pour certains. Cette rencontre a eu lieu parallèlement à la création de la pièce chorégraphique « Human fair ». Vous y trouverez des renseignements sensibles sur la démarche du chorégraphe

RÉSERVOIR D'OC

white, blonde, orange, pink, blue, brown… Paule, Annick, Fernand, Henriette, Jacqueline, Max, Jacquotte, Raymonde, Madeleine…

Notre réservoir d'Oc aux multiples couleurs avec les "anciens" de la résidence d'Oc de Tournefeuille, un travail de recherche chorégraphique sur la notion de(s) identité(s).

résidence d'Oc de Tournefeuille

Se poser la question avec nos "anciens" de ce qui renvoie le corps à ce qu'il a d'unique, à sa singularité, à son individualité, sa « mouvance » propre (la conscience de son corps et sa représentation), sa couleur… La cartographie infalsifiable du corps morcelé identifie l’unique corps dans sa différence et peut être donc à tout moment observé dans ses déplacements, mais aussi interrogé dans la plus petite particule qui le compose. Dans ce contexte, nous travaillerons sur les postures d'assimilation et de différenciation. Nous observerons l’ingérence de la chose publique dans le monde de l’intime et du privé. Nous étudierons toutes les possibilités qui s’offrent à nous. Nous réinterrogerons ainsi le sujet individuel, le groupe et l'espèce du même nom. Nous fouillerons là où l’unique identique est une concentration de pluralités intimes tandis que « l’Autre différent » est une singularité à part entière dans l’intimité de ses moindres organes, gestes, mouvements… mœurs et coutumes… Postulat : d'un âge à l'autre le corps s'intensifie et s'identifie.

 

Photos portraits : Catherine.Pamart©2010

« Il est à mon avis certain que tout art est investi par les puissances refoulées d'une enfance… La création artistique est l'exemple le plus accompli de ce qu'est une sublimation des désirs inconscients. C'est la raison pour laquelle le grand art peut être à la fois provoquant, transgressif, et universel. La subjectivité humaine reconnait en lui la force irrésistible des traces cachées des désirs… Il éprouve dans cette reconnaissance un trouble suspect en même temps qu'une admiration rationnelle. C'est ce mélange que nous appelons le sentiment du Beau. » Alain Badiou, Éloge du théâtre, 2013.

"Le divertissement généralisé"

Nous vivons sous le règne de la banalisation par l’effet de la consommation, sous le régime de l’aliénation des individus par l’effet du divertissement généralisé d’une forme d’étourdissement par lequel les individus sont siphonnés. lire la suite